dimanche 29 août 2010

Shikoku: 3 jours entre mer, montagne et nuages.


Une fois n'est pas coutume, ce voyage à Shikoku sera raconté en 4 points.
Ce fut pour nous l'occasion de renouer avec notre vielle passion pour la randonnée en montagne.
Enjoy!

1/ Shikoku: les mille marches du Kotohira-gû.





Premier jour: Histoire de se mettre en jambes avant notre mini-treck dans le quasi National Parc de Tsurugi, nous décidons de partir à l’assaut des quelques mille marches du Kotohira-gû (ou Kompira-San). C'est un célèbre sanctuaire shintô où les marins viennent prier pour leurs navires. Point de convergence du culte des montagnes et de croyances relatives à la divinité gardienne des transports maritimes et protectrice des dangers de la mer, il fut dès l’époque de Heian (794-1185) un centre de dévotion important, particulièrement populaire et fréquenté dès le XVIIe siècle. C'est encore aujourd'hui un lieu de pèlerinage important au Japon.

2/ Shikoku: Le Mont Tsurugi





Deuxième jour: Nous sommes parti à l'assaut des 1.955 mètres du le Mont Tsurugi -connu localement comme "Ken-zan» ou bien encore mont Ishizuchi- il est le plus élevé de Shikoku. C'est aussi le deuxième plus haut sommet de l'ouest du Japon. Le Mont Tsurugi est répertorié comme l'une des 100 montagnes célèbres du Japon et il est considéré comme le sommet le plus sacré de Shikoku. C'est également l'un des centres de Shugendo, une ancienne religion ascétique qui incorpore des éléments du shintoïsme et du bouddhisme.

3/ Shikoku: Un gîte de montagne assez inattendu.




Un endroit cosy au milieu des nuages...

4/ Shikoku: Mont Kamegamori





Troisième jour: la desente dans la vallée, après le passage des deux sommets mâle et femelle de la montage Kamegamori, fut assez rude pour les genoux - 1500 mètre de dénivelé d'un seul coup! Aussi le plongeon dans la rivière à l'arrivée fut vraiment apprécié!

jeudi 5 août 2010

Nasu, l'autre nom de l'aubergine.


On se croirait presque au Japon!

Recette ultra simple:
  1. Lavez et essuyez les "bébés" aubergines. Rôtissez-les au four environ 8/10min.
  2. Coupez-les en morceaux et arrangez sur une assiette.
  3. Placez-les dans le réfrigérateur. Servez nappé de miso blanc et parsemé de sésame grillé .

mercredi 4 août 2010

mardi 3 août 2010

Koyasan en trois point...

Comme à mon habitude, et après une longue période de silence blogesque, voici quelques images de notre dernière escapade Nippone. Quiétude et recueillement nous attendaient dans ce lieu ô combien mythique de Koyasan. Les circonstances de la vie ont fait que ce voyage tombait à pic. Nous avons pu y puisser beaucoup de force et de sérénité.
"Ici, autrefois, on retrouvait son coeur", dit Ryoei Takagi, prêtre en chef adjoint du temple bouddhique Seigantoji, à propos du Kumano, le "pays des arbres" au milieu duquel trône le mont Koya
.

1/ Koyasan: aire de l'Okuno-in.





L'Okuno-in est une grande nécropole qui regroupe près de 200 000 pierres tombales de samouraï, de personnalités et de gens ordinaires, sous une forêt (époustouflante!) de cèdres centenaires. Au cœur du cimetière, au bout de deux kilomètres de déambulation au milieu de stuppa, lanternes, tombes et autre jizô, se trouve le Tōrō-dō, le temple des lanternes, et derrière celui-ci, le Gobyo, mausolée du moine Kûdai, fondateur de la pensée Shingon, devant lequel viennent se recueillir de nombreux fidèles. Mois de Juillet et mousson oblige, petite vidéo de pluie... Moi, ça me fait toujours un peu penser à Totoro ^-^.

2/ Koyasan: Temples.





Riche de 117 temples bouddhistes, le mont Koya est surtout le centre de la secte Shingon qui regroupe beaucoup d'adeptes au Japon.
Ici, images de la zone ouest de la ville avec, entre autre, le temple du Kongobu-ji, le Garan et le Temple Rengejô.

3/ Koyasan: Saizenin, notre Temple Inn